Depuis quelques mois, on peut trouver en France ce que l’on appelle un bracelet médical connecté. Celui ci contient des informations relatives à l’état de santé d’une personne et permet notamment aux urgentistes d’accéder rapidement à ces données pour administrer au patient le traitement le plus adapté. Comment fonctionne- il et quel est son enjeu ? Nous vous expliquons tout ci dessous.
Un bracelet pour optimiser le travail du personnel de santé
Chaque jour en France et dans le monde, les urgentistes sont confrontés à une multitude de cas à prendre en charger et à traiter. Ils doivent par exemple s’occuper des patients qui sont victimes d’un accident, d’un malaise ou de tout autre incident de la vie courante. Dans l’urgence, le dossier médical n’est pas toujours en la possession du patient ce qui est problématique pour l’administration d’un traitement : ne pas connaître les antécédents médicaux ou les traitements déjà suivis par les patients peut avoir des conséquences dramatiques.
Ce phénomène est d’autant plus grave quand le personnel soignant est amené à prendre en charge des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer, de diabète ou de problèmes cardiaques.
En ce sens le bracelet électronique apporte une solution réellement efficace en facilitant l’accès instantanée aux données d’un dossier médical.
Comment ça marche ?
Une fois que le bracelet est acheté, le porteur doit remplir un formulaire en ligne via un accès sécurisé. Celui ci contient des informations fondamentales sur son état de santé : les contacts à prévenir, les pathologies dont il est atteint, les éventuelles allergies, l’état des vaccinations, les dispositifs médicaux utilisés ainsi que les derniers examens.
Combien ça coute ?
En France, il vous faudra débourser la somme de 48 euros pour vous équiper de ce bracelet. Ce prix comprend le bracelet en lui même ainsi que l’abonnement sur un an. Si vous souhaitez un abonnement sur trois ans, il faudra compte trois ans.
Il a été mis sur le marché en 2014 sur le continent américain, au Moyen Orient ainsi qu’en Australie et fait ses premiers pas en France et en Belgique depuis le début de cette année. A ce jour, les partenariats entre la start up qui commercialise le bracelet et les centres de soin sont en cours de négociation. Il faudra cependant compter un délai à moyen ou à long terme pour que les urgentistes aient le réflexe de vérifier la présence d’un bracelet sur le patient qu’ils prennent en charge.